mardi 17 mars 2009

passage de flambeau

Cette journée était partie pour étre belle , je sentais malgré les draps recouvrant ma tete une lumiere chaude , mais mon esprit lui était encore loin , bien enfoui dans mon subconscient le fournissant d'images plus splendides les unes que les autres quand peu à peu ses dernières se brouillérent laissant place à des sons se faisant un peu plus desespérés à chaque fois.

j' essaye de me persuader de rester dans ce cocon agréable ou je n'ai a affronter personne mais un cri plus grave que les autre me fait décrocher pour de bon de ce monde inexistant dans lequel je suis depuis une dizaine d' heures , mes paupieres s'ouvrirent et je bondis comme si ma vie ne tenait plus qu' à un fil me précipitant sur la provenance de ces cris.

Je découvris avec horreur un homme mon père se frappant la tete contre la fenetre de sa cuisine etdans un coin son amie dont les hurlements m'avaient réveillées.
Je la vis me dire quelque chose que je ne compris pas tout de suite et j' empechais mon pauvre papa de de charger à nouveau contre cet obstacle et l' emmenait près de la table et l'installa dans un siege et je retournai la voir.

Elle me dit en pleurs qu'elle devait partir au travail , et qu'allais je faire moi qui n' avais jamais étè confronté à cette particularité de passer du role d'enfant à celui de pere , je revenais vers le salon et le vit prostré sur sa chaise faisant des va et vient vers la table comme un zombie.

je le pris dans mes bras comme un bébé qui arrive tout effrayé dans ce nouveau monde qu'il doit affronter, il me répète des mots , ces derniers sortant de façon désordonnée , j' essaye de lui montrer que cela ne peut etre entierement de sa faute à elle mais son obstination morbide me fait peur et cette échange des roles me trouble au point d'étre bloqué et de ne plus pouvoir bouger comme si la fusion enfant pere s'inversait en chacun de nous pour ne jamais plus changer.


Arrivant à reprendre courage , je le laisse m'assurant qu'il ne bougera pas de la et allant de ce pas vers la chambre et composa nerveusement les touches de mon portable aboutissant à un numero menant chez ma soeur.

Elle me répondit assez vite, et je lui dit de maniere effrénée ce qui était arrivé et qui continuait , et elle me dit venir plus tard mais ne pouvant en faire plus sur l'instant.

Moi qui m' apprétait à passer une journée avec en pensée ce maudit crabe , allait s' ajouter à ça cette transition que je n'aurais jamais pu imaginer.

je tint bon et arrivait à bout de cet instantané qui néanmoins me parut une éternité.

Ma journée , je l'ai passé à affronter cette échapée vers laquelle ce pauvre hère mon pére s'enfonçait .

Il y eut d'autre journées comme celle-ci mais hélas pour moi , ce passage de flambeau était passé en moi et ne me quittera plus jamais ,la peur qui me vient dans ces moment la est de subir le meme traumatisme et de passer mon affliction à ma descendance.

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