Pourquoi devons nous voir partir les gens auquel nous tenons à part passer le reste de notre vie à les pleurer.
Et nous marquer d’une plaie éternelle dont le contenu purulent sortira à sa guise selon les moments
La vie est une série d’évènements qui collés les uns à coté des autres dévoile une certaine idées de notre destinée à tous.
Après, certains, diront que le destin n’existe pas, il ya une chose sur laquelle nous ne pouvons dire non c’est que nous avons tous un destin en commun,celui de sombrer dans le néant, plus ou moins vite selon certains.
Le néant me fait peur, il me rappelle à mon destin, pas celui dont je parle dans la vie de tous les jours lors de soirées ou je m’emporte à travers les petits points sur les rencontres prévues ou imprévues.
Je veux parler de l’autre , celui-ci bien plus sombre qui quand il ne nous touche pas directement, fait sombrer nos amis nos proches nos voisins dans le grand sillage sombre et violent de la faucheuse reprenant à elle son du trop longtemps attendu.
J’ai peur de cette non existence ou la pensée n’a plus lieu d’être ou les souvenirs ne sont plus qu’un papier illisible ou une copie de cours tellement froissée qu’elle n’a jamais eu le droit de présence sur un bureau.
Pourtant au fil des expériences malheureuses que j’ai vécues, Je me dis que la mort est souvent une délivrance face à la maladie qui guette tapis dans un coin.
Du néant sort la bete, cette dernière avec ses pinces , patiente caché dans l’ombre, au fin fond de nous, attendant son heure multipliant les coups fourrés pour nous voler notre jeunesse au plus vite.
Quand je pense à cela, je revois le dernier soir ou j’ai pu voir ce qui restait de mon père qui n’était plus que la moitié de l’homme qu’il avait été avant.
Shooté aux doses de morphines, incapable de penser, de formuler une phrase, je le revois en pyjama, me demandant par écrit quand nous irions rejoindre ma mère à Caen et moi essayant de me retenir pour éviter de lui dire une vérité dont il n’avait déjà plus conscience.
Le 21 février, 2007, mon innocence un peu préservée jusqu’ici, fut perdue à tout jamais me faisant vivre avec sa présence sournoise en permanence….
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